Cet article a été écrit par Béatrice Foenix-Riou (http://www.fla-consultants.fr/, désolé, il y avait une erreur dans la lettre du mois dernier), et est extrait de son excellent livre "Recherche et Veille sur le web visible et invisible", aux éditions Tec&Doc : https://www.abondance.com/docs/biblio_recherche.html
Présentation de Copernic -----------------------------------------
Copernic est sans doute l'un des agents de recherche les plus connus dans le monde. Et pour cause, la société québécoise qui le développe est l'une des premières à avoir choisi de lancer une version gratuite de son produit (en complément de deux versions payantes) et à faire l'effort de développer une interface en plusieurs langues : en plus de l'anglais et du français, Copernic est depuis peu disponible en allemand, en espagnol, en italien et en portugais ! Les résultats ne se sont pas fait attendre, et le nombre des utilisateurs de Copernic - affiché fièrement sur l'écran d'accueil du site - est à la mesure de son succès : près de 14 millions à la mi-juin 2001 !
À ces conditions attirantes, Copernic ajoute deux qualités primordiales : cet agent est particulièrement convivial et réellement performant.
La version gratuite de Copernic 2001 (Copernic Basic) est en fait un métamoteur offline, qui permet d'interroger plus de 90 sources d'information (moteurs, annuaires et banques de données) réparties dans huit domaines, selon leur couverture : le Web mondial (AltaVista, Euroseek, Fast, HotBot, ODP, etc.), le Web en français (AltaVista en français, Ecila, Francite, Nomade, Voilà, Yahoo! France, etc.), les groupes de discussion, les adresses de courrier, les achats de livres, les achats de logiciels et les achats de matériel informatique ; un huitième domaine, lié à une langue ou un pays, est proposé lors de l'installation.
Les possibilités de recherche comme l'interface sont les mêmes que pour les versions payantes, mais celles-ci donnent accès à un nombre de sources bien plus important. Elles permettent en effet d'envoyer une requête à plus de 1 000 sources, classées dans 93 domaines.
En complément des catégories précédentes, diverses "chaînes" sont offertes comme affaires & finances, articles sur les technologies, fils d'agences de presse, journaux, santé, logiciels, dépêches en français, sécurité informatique, sciences, nouvelles technologies, recherche de FAQ, etc.
Il est possible de mettre à jour les versions Copernic Plus et Pro depuis le site, en rajoutant d'autres sources ou domaines.
Au-delà de l'éventail des sources, les logiciels Copernic Plus 2001 (39,95 US$) et Copernic Pro 2001 (79,95 US$) ont un autre avantage : ils n'affichent pas les classiques bannières publicitaires que l'on retrouve sur Copernic Basic.
Le logiciel Copernic Pro a quant à lui une fonctionnalité supplémentaire : il permet de programmer les mises à jour des recherches, avec une fréquence définie par l'utilisateur ; un rapport de recherche est ensuite envoyé par e-mail à un ou plusieurs destinataires, et signale les nouveautés.
Le point fort de Copernic (versions gratuite et payantes) est, incontestablement, la convivialité de l'interface. Alors qu'avec d'autres agents, une lecture un peu détaillée du mode d'emploi est indispensable, l'interface de Copernic est suffisamment claire pour permettre aux internautes pressés de se lancer immédiatement dans la recherche.
L'écran d'accueil propose ainsi une série d'icônes :
L'icône Chercher est destinée à la création d'une recherche ; un clic sur Chercher lance un assistant, qui permet de choisir un domaine de recherche (Web, Web en français, groupes de discussions...), dans une liste plus ou moins étoffée selon la version (Basic ou Plus /Pro).
Le bouton Propriétés de l'assistant de recherche permet ensuite de choisir les sources, parmi celles qui sont prédéfinies pour chaque domaine. On regrettera ici, c'est l'un des rares points faibles de Copernic, qu'il soit impossible d'envoyer une même requête à des sources de différents domaines. On peut interroger simultanément toutes les sources d'un domaine (dans une limite de 32), mais pas celles de chaînes différentes.
On peut ensuite écrire les termes de sa requête, en précisant si elle doit prendre en compte tous les mots, un des mots ou l'expression exacte. En cas de doute sur l'orthographe, un dictionnaire est là pour aider l'utilisateur. On peut demander la validation des résultats, ce qui permet l'élimination automatique des liens morts. Pour les internautes pressés, une barre d'outils "Recherche rapide" permet de lancer une recherche utilisant implicitement l'opérateur ET, sans passer par l'assistant ; mais il est alors impossible de configurer sa stratégie de façon précise.
Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).