Résumé de l'article :

Pour obtenir des informations sur une personne, le premier réflexe est souvent de taper son nom sur un moteur de recherche comme Google, ce qui donne souvent bon nombre de données auxquelles l'intéressé ne s'entend d'ailleurs pas toujours. Puis sont arrivés des outils comme Zabasearch, Zoominfo ou Wink, qui se sont spécialisés dans ce type de recherche. Mais les réseaux sociaux ont considérablement changé la donne et la façon dont on se dévoile sur le Web. Ainsi, une troisième génération de "moteurs de personnes" a vu le jour et explore de plus en plus profondément les traces que nous laissons sur la Toile. En voici quatre qui méritent d'être à leur tour explorés et... comparés...

Début de l'article :

Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis les premières pratiques de name-googling consistant à taper le nom d'une personne dans un moteur de recherche pour en savoir plus sur elle et, éventuellement, surveiller cette requête via les "Google Alerts".

Il faut dire que nos pratiques de diffusion de données personnelles sur le web ont, elles aussi, beaucoup évolué. Nous sommes passés d'une attitude de prudence et d'anonymat par défaut à une attitude qui, pour certains, s'apparente à une forme d'exhibitionnisme tant ils se mettent parfois à nu.

Ce n'est d'ailleurs pas tout à fait leur faute car ils sont en fait victimes d'une expérience assez nouvelle. Jusqu'à voilà deux ou trois ans, nous n'étions en effet pas en mesure de nous exprimer sur le web avec autant de canaux. Songez que nous sommes passés de la création, souvent fastidieuse, d'une page ou d'un site web personnel à l'industrialisation de la prise de parole en ligne via les blogs et les services de micro-blogging (Twitter, Jaiku). Mais nous ne nous donnons pas seulement à voir dans ces services. Le web social regorge en effet de services utiles (et c'est là tout le problème) dans lesquels nous nous dévoilons par petites touches : nos centres d'intérêt (bookmarking social de type del.icio.us), notre réseau de connaissances (Facebook, LinkedIn), nos préférences musicales ou littéraires (Amazon wishlist, Librarything, Last.fm), nos photos et vidéos (Flickr, Youtube), nos déplacements (Dopplr)...


Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).