Résumé de l'article :

On voit parfois apparaître dans les liens sponsorisés, sur Google ou Yahoo! notamment, des publicités pour des mouvements largement reconnus comme sectaires. Cela pose de nombreuses questions : comment la justice française définit-elle la notion de secte ? Une secte a-t-elle le droit d'avoir un site web ? Celui-ci peut-il être "blacklisté" par un moteur de recherche ? Si oui, dans quelles circonstances ? Qu'en est-il d'un éventuel achat de mots clés par une telle structure ? Voici quelques réponses à cette épineuse question ...

Début de l'article :

A l'heure du procès de l'Eglise de scientologie, nous avons décidé de nous plonger dans le référencement (naturel et liens sponsorisés) et plus largement la propagation des messages des sectes sur Internet. En effet, ces dernières ont été parmi les premières à utiliser le Web et les liens sponsorisés pour diffuser leurs discours. Ainsi, le site de la secte Raël (www.rael.org) a longtemps figuré dans les Adwords en 1ère position, comme c'est encore le cas sur certaines requêtes :

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On le sait, la France est pionnière en matière de lutte contre les mouvements sectaires et a su prendre des dispositions efficaces en la matière. Pourtant, aujourd'hui, les sectes les plus intolérables ont leurs sites, sont référencées et sont même acceptées par Google Adwords et autres Yahoo Search Marketing ! Cela nécessite donc un petit éclairage sur l'état du droit positif...


Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).