Le processus de veille existe depuis bien des années mais les outils évoluent chaque jour et le nombre de sources d'information explose, notamment avec l'avénement des réseaux sociaux. Fait-on de la veille aujourd'hui comme on le faisait il y a 10 ans ? Cet article tente de décrypter les grands changements qui sont intervenus dans ces processus au cours de ces années et les meilleurs outils proposés à l'heure actuelle...

Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #139 du mois de juillet-août 2012

Début de l'article :

Depuis son développement en France au milieu des années 1990, le web est considéré comme un champ d'opportunités et d'investigation à part entière par les organisations publiques et privées, susceptible de leur apporter l'information dont elles besoin pour alimenter leurs mouvements tactiques et leurs décisions stratégiques. Ainsi les pratiques de veille sur le web, et plus spécifiquement ceux passant par des processus d'automatisation (peut-on sinon parler de veille ?) ont déjà plus de 15 ans d'existence. Rappelons-nous par exemple du toujours fonctionnel C4U (http://www.brothersoft.fr/C4U-141034.html), de Bullseye Pro ou encore de Strategic Finder de la société Digimind.

Si les logiciels et services ont beaucoup évolué, la méthodologie, elle, ne change pas : il s'agit d'abord de dégager des axes de veille, puis d'identifier les sources susceptibles d'apporter de l'information pertinente de manière régulière sur ces sujets pour enfin les mettre sous surveillance via des outils d'automatisation. La partie d'analyse de l'information et de communication qui s'ensuit est, elle aussi, chamboulée par l'arrivée des nouveaux services collaboratifs dits « réseaux sociaux d'entreprise » (RSE), mais nous nous focaliserons ici sur la seconde étape du cycle de la veille, à savoir la collecte de l'information, qui inclut autant la recherche des sources que leur surveillance et qui concentre l'usage des outils.

Le sourcing

Si l'identification de sources pertinentes est toujours un préalable à une veille de qualité, ce qui a changé c'est l'accroissement du nombre de sources potentiellement utiles. Nous pensons plus particulièrement ici à l'apport phénoménal des médias sociaux et encore plus précisément à Twitter. Comme nous l'avions indiqué dans ces colonnes en janvier 2011, Twitter n'est plus considéré comme un réseau social par ses concepteurs, mais comme un réseau d'information. On objecte généralement à l'utilisation de Twitter pour la veille qu'il s'agit d'un aimable divertissement pour ados ou geeks.

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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).