Résumé de l'article :

Google a lancé le mois dernier un service, baptisé GAUDI, de reconnaissance vocale à l'intérieur des vidéos. L'outil recherche ainsi, au sein de documents sonores, les occurrences des mots clés saisis au clavier par l'utilisateur... L'occasion était donc belle de faire un tour d'horizon des différentes technologies d'indexation disponibles aujourd'hui sur le marché pour l'audio et d'envisager leur impact sur le référencement. Un type de stratégie qu'il va falloir certainement mettre en oeuvre très rapidement pour bon nombre de sites web orientés multimedia...

Début de l'article :

16 septembre 2008 : Google annonce le lancement de son premier portail consacré à la recherche de documents Audio, à l'adresse http://labs.google.com/gaudi. C'était l'occasion rêvée de faire le point sur les différentes technologies d'indexation audio et sur leur impact pour le référencement. Voici un tour d'horizon des différentes technologies disponibles à l'heure actuelle...

Google Audio Indexing (GAUDI)

En juillet 2008, Google avait déjà frappé un grand coup en pleine période électorale américaine en proposant un service baptisé "Speech Recognition", destiné à rechercher des mots clés dans les discours des politiques américains (voir le communiqué : http://googleblog.blogspot.com/2008/07/in-their-own-words-political-videos.html).

A l'époque, il s'agissait d'un "gadget" destiné aux possesseurs d'un compte Google et pouvant enrichir la recherche de vidéos Youtube. Ce module marquait la création de l'équipe "Google Speech Team". Le service s'est désormais généralisé sur un portail vidéo dédié, sans que l'utilisateur ait besoin d'installer un module complémentaire. Baptisé GAUDI (Google Audio Indexing), ce portail fonctionne comme un moteur de recherche vidéo classique... sauf que les mots clés recherchés se trouvent à l'intérieur même de la vidéo, dans sa bande-son. Pour le moment le moteur de recherche interroge exclusivement les "YouTube political channels".


Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).