L'analyse des textes d'ancre ou « anchor text » sont à la base des algorithmes de pertinence des moteurs de recherche, dont Google, depuis de nombreuses années. Certains disent que ce signal est en perte de vitesse et pourrait être remplacé par d'autres critères de pertinence. Qu'en est-il exactement en 2013 et quelles sont les solutions éventuellement envisagées par Google pour améliorer ce signal ? Voici quelques pistes de réflexion...

Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #151 du mois de septembre 2013

Début de l'article :

Depuis le lancement de Google en 1998, le moteur de recherche fait une utilisation intensive des textes d’ancre (anchor texts) des liens dans son algorithme de classement (notion de « réputation »). Mais Google n’est pas le seul dans ce cas. En fait, la plupart des moteurs de recherche grand public ont choisi cette approche. Tout se passe comme si ces petits bouts de texte étaient indispensables pour construire un algorithme opérationnel. Cet article a pour objectif d’expliquer pourquoi, et comment on peut tirer parti de cette information pour le référencement.

Les « anchor texts » dans le code html

Rappelons tout d’abord ce que sont exactement les « anchor texts ». Les liens hypertextes reliant deux URL se codent à l’aide d’une balise "a href= ‘[url de destination]’"le texte du lien"/a". Le « texte du lien » en bleu souligné dans le code type que nous venons de mentionner n’est autre que « le texte d’ancre » du lien hypertexte (« anchor text ») du lien. Le terme « ancre » vient du fait qu’à l’origine la balise "a" (pour « anchor ») était conçue pour donner accès à une zone d’une page web (« l’ancre ») depuis une autre zone de la même page web - dans ce cas d’usage, nous continuons à appeler cela une ancre - mais aussi depuis une autre page web (ce que les webmasters appellent aujourd’hui tout simplement : un lien).

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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).