Tout internaute sait qu'un site web qui s'affiche lentement est désagrable à consulter et apporte une mauvaise expérience utilisateur. Mais Google indique également depuis plusieurs années que ce critère est important pour lui. Il semblait donc capital de bien comprendre en quoi la rapidité d'affichage d'un site est un point à prendre en compte, quels sont les critères pris en considération par Google pour le mesurer et, bien sûr, les différentes options disponibles pour y remédier. Après avoir défini un certain nombre de termes et analysé les différents moyens de mesurer ce critère, nous listons ce mois-ci les différents moyens à notre disposition pour optimiser un site. Etes-vous prêt à appuyer sur l'accélérateur ?...
Début de l'article :
Nous sommes en 2014. Vous avez donc certainement déjà entendu parler de l'importance de l'amélioration la vitesse de chargement de vos pages web. Certains webmasters ont déjà agi à ce niveau, tandis que pour d'autres, les bonnes pratiques sont plus difficiles à être appliquées, avec souvent comme justification une mise en place réputée complexe.
Pourtant, il n'en est rien, ou plus exactement, on peut se concentrer sur une sous-partie des bonnes pratiques uniquement, celles qui sont à la fois faciles à appliquer et qui amènent des résultats visibles. Une fois que l'on aura gouté à la vitesse et vu les résultats arriver, on voudra aller plus loin, et déployer les choses les moins évidentes.
Le mois dernier, nous avons défini un certain nombre de concepts et vu comment mesurer ce temps de chargement. Ce mois-ci et dans cette seconde partie, nous entrons dans le vif du sujet en vous donnant des pistes concrètes d'optimisation de votre site.
Optimiser les images
Sur de trop nombreux sites, les images ne sont pas ou peu optimisées. On rencontre souvent :
- des images qui sont affichées bien plus petites que leur taille sur le serveur (pour afficher un tout petit visuel sur mobile, inutile de faire télécharger une image de 10 Mo) ;
- des images qui ne sont pas dans leur format optimal (des aplats de couleur en jpg par exemple, alors qu’un gif serait plus adapté) ;
- des images qui intègrent une palette de couleurs trop riches, et sont donc plus lourdes, sans raison (un PNG24 qui aurait le même aspect en PNG8) ;
Dans de nombreux cas, la faute en incombe aux CMS utilisés par les sites, qui permettent d’uploader des images facilement… sans prendre le soin de les convertir dans un format optimal.
Optimiser les images est une chose à faire absolument car le régime est (trop) souvent très efficace. Quand vous n’aurez plus que 80ko de ressource à télécharger au lieu de 3 Mo, vous verrez la différence immédiatement sur le temps de chargement (rien n’empêche d’avoir la ressource en haute résolution, disponible pour un internaute qui cliquerait sur l’image, si vous êtes perfectionniste).
Bien sûr, pour optimiser des images, il faut connaître quelques notions techniques à ce niveau, mais sur le Web il n’y a globalement que 3 formats utilisés : le GIF, le PNG et le JPEG. Cela limite donc l’acquisition de connaissances.
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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).