Le netlinking est une composante essentielle d'une stratégie de SEO réussie. Mais il ne s'agit pas de l'étape la plus aisée lorsqu'on veut gagner en visibilité dans les résultats des moteurs de recherche. Et d'autant plus lorsqu'un Penguin veille sur les backlinks de faible qualité. Un outil, Linkeyword tente de proposer un nouveau système de mise en relation de sites afin d'obtenir des liens de qualité. Son concepteur nous en explique ici le fonctionnement...
Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #149 du mois de juillet-août 2013
Début de l'article :
Obtenir des liens de qualité en 2013 est un véritable parcours du combattant. Un nouvel outil, baptisé Linkeyword, tente d'apporter une solution nouvelle dans ce contexte difficile.
La création de la plateforme Linkeyword (http://www.linkeyword.fr/) a été impulsée par un constat : la difficulté notoire d'obtenir des liens de qualité en 2013, après l'arrivée de Pinguoin et Panda chez Google. Ces deux filtres ont un point commun : ils visent à sanctionner les pratiques consistant à industrialiser la production de contenu et de liens : plateformes de publication d'articles, vente de liens ostensible et massive, échanges de liens réciproques en grande quantité, inscriptions automatisées ou semi-automatisées dans les annuaires, ancres de liens massivement identiques, etc.
Prises individuellement, ces pratiques ne sont pas susceptibles d'être sanctionnées par Google. Par exemple, le moteur n'a aucun moyen fiable de détecter qu'un lien a été acheté et non obtenu de façon naturelle. De même, le fait de réaliser un échange de lien réciproque reste une pratique courante, totalement admise par Google, dans la mesure où la plupart des entreprises ont l'habitude de se présenter mutuellement sur leurs sites internet, lorsqu'elles ont noué un partenariat « dans la vraie vie » (ndlr : pour des raisons étrangères au SEO).
En réalité, il semble que ce ne soit pas la pratique litigieuse elle-même qui déclenche la pénalité, mais davantage l'industrialisation de cette pratique. En d'autres termes, les risques de pénalité émergent à partir du moment où plusieurs pratiques litigieuses sont mises en place, c'est-à-dire lorsqu'on obtient trop de liens n'ayant pas une « allure » naturelle. Ces pratiques sont éminemment variées :
- Acquérir de nombreux liens ayant une ancre optimisée sur un mot clé particulier, et pas assez sur des ancres classiques telles que le nom du site, l'URL de la page d'accueil, ou le fameux « cliquez ici ».
- Obtenir trop de liens en provenance de sites ne traitant pas de la même thématique que la nôtre.... Ou le contraire : trop peu de sites en dehors de cette thématique...
- Recevoir énormément de liens en provenance de pages à fort « page rank » : cette pratique peut signaler ouvertement l'achat de liens.
- Obtenir en masse des liens réciproques : la création de partenariats commerciaux ou de synergies industrielles est une chose admise. Mais au-delà d'un certain seuil, le nombre d'échanges réciproques reflète d'avantage un partenariat SEO qu'une belle entente entrepreneuriale.
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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).