Si l'optimisation des pages web pour les moteurs de recherche passe par une meilleure définition des urls, du code HTML, des liens, etc., elle doit avant tout être basée sur l'optimisation du contenu lui-même, depuis le titre (balise TITLE) jusqu'au texte qui le compose. Dans cette série de trois articles, David Cohen (de la société de référencement CVFM) nous explique comment optimiser un contenu rédactionnel afin de le rendre plus visible par les moteurs de recherche... Après le titre des pages, puis le choix des mots clés et le phénomène de "longue traîne" le mois dernier, nous terminons avec le contenu proprement dit, grâce à une stratégie en 5 "mots clés" : nommage, quantité, diversité, fraîcheur et hiérarchie de l'information...

Après un premier article qui mettait l'accent sur l'importance du couple titre/title, après un deuxième qui couvrait le choix des mots clés et la découverte de la "longue traîne", nous voici pour ce dernier article dans la phase "projet et rédaction de site", devant le contenu proprement dit, avec l'ambition d'y insérer au mieux des mots pour les moteurs.

Cinq principes directeurs vont parsemer notre stratégie :

- Nommage.

- Quantité.

- Diversité.

- Fraîcheur.

- Hiérarchie de l'information.

Listons-les maintenant les uns après les autres...

1er principe : le nommage

La conception d'un site commence par l'action de lister les mots les plus pertinents, pour en nommer tous les éléments. Nommer, c'est le début de l'écriture. Et ce n'est pas parce que le site est dynamique qu'il peut se priver de cet avantage...

L'ensemble des éléments du site doivent être nommés selon le secteur concerné avec les techniques de recherche de mots décrites dans l'article précédent.

Les moteurs "lisent" tous les éléments constitutifs du site. En fait, pensez qu'ils "voient" d'abord votre serveur FTP et listent les dossiers. S'ils y retrouvent partout des mots qui concernent la même activité (principe de thésaurus), cela leur permet de décider que le site est pertinent pour tout un secteur d'activité. Chaque mot du domaine renforce la pertinence des autres, surtout pour Google.

Alors le nommage commence par le premier élément : le nom de domaine, sachant qu'un mot-clé placé dans le domaine ou le sous-domaine lève parfois bien des ambiguïtés. Prenez la marque "Lancaster". Seule dans le nom de domaine, elle peut désigner une des nombreuses villes éponymes, une marque d'articles de cuir réputée ou de produits cosmétiques qui ne l'est pas moins. Si vous ne précisez pas le nom de domaine avec un mot du métier (sacs), du sujet (beauté) ou du lieu (britain), vos concurrents sur les résultats de recherche seront trois fois plus nombreux.

Puis il faut nommer les dossiers et chaque fichier, qu'il s'agisse d'une page, d'une image, d'une feuille CSS, d'un script JavaScript... Tout est bon pour écrire un message aux moteurs avant même qu'ils n'indexent le premier mot dans un texte.  Ce nommage vous donnera en plus une avance sur l'obligation de rendre les sites "accessibles" aux malvoyants (une B.A. d'avance donc).

Et ce message va bien sûr passer dans les URL (adresses) des pages. Ainsi après un nom de domaine signifiant, vos dossiers et fichiers introduisent des mots clés dans l'URL grâce à leurs noms.

2e principe : la quantité

Plus un site contient de pages, plus il peut en placer dans les moteurs, et une page mal placée dans les résultats sur une expression est souvent bien placée sur 10 autres expressions dont vous n'aviez pas idée auparavant.


Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).