La pénalité de la société Buzzea par Google pour cause de création de réseau de liens violant ses conditions d'utilisation a fait grand bruit dans le landerneau du Web français. Mais qu'en est-il au niveau juridique ? Google a-t-il le droit de pénaliser ainsi une entreprise ? Ne s'agit-il pas d'un abus de position dominante ? Eclairage...
Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #156 du mois de février 2014
DĂ©but de l'article :
Buzzea.com Ă©tait. La formule au passĂ© est Ă retenir, car buzzea.com a disparu (http://www.buzzea.com/communique.php). Le nom de domaine existe toujours mais lâentreprise ne pourra plus mener son activitĂ© de rĂ©gie publicitaire.
En cause, un tweet de Matt Cutts le 29 janvier 2014 : « Today weâre taking action on a French link network that violates our quality guidelines (Buzzea) » (http://www.abondance.com/actualites/20140129-13606-google-penalise-un-reseau-de-liens-francais.html).
Buzzea nâest quâune entreprise sanctionnĂ©e par Google parmi de nombreuses autres (http://www.abondance.com/actualites/20131210-13468-anglo-rank-nouveau-reseau-de-liens-penalise-par-google.html), nous lâutiliserons ici comme « cas pratique ».
Buzzea.com proposait aux webzines et blogs la monĂ©tisation de leurs sites, aux annonceurs et marchands dâaugmenter leur visibilitĂ©, et aux agences digitales dâaccompagner leurs clients.
Dans son communiquĂ© en date du 30 janvier 2014 (http://www.buzzea.com/communique30-01.php), Buzzea dĂ©veloppait en quelques lignes son opinion sur le sort qui lui Ă©tait rĂ©servĂ© : « Google reproche des pratiques consistant Ă amĂ©liorer son rĂ©fĂ©rencement naturel, mĂȘme si encore une fois ce n'Ă©tait pas le but premier des articles sponsorisĂ©s. Aussi, il apparaĂźt Ă©vident que le but de ces manĆuvres est, Ă n'en pas douter, de s'octroyer la quasi-totalitĂ© des dĂ©penses publicitaires en ligne, sanctionnant toute autre technique rĂ©putĂ©e efficace ».
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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).