Le mois dernier, nous avons décrit Hootsuite, véritable plateforme de gestion et de suivi de médias sociaux. Ce mois-ci, nous examinons pour vous Seesmic, un de ses concurrents, qui se révèle intéressant sous ses différentes versions, même s'il a du mal à arriver à la cheville de Hootsuite. Petite revue d'effectif du bébé de Loïc Le Meur...

Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #130 du mois d'octobre 2011

Début de l'article :

Nous avons, le mois dernier, placé la barre très haut avec le client de médias sociaux Hootsuite. Nous allons maintenant tenter de voir ce que valent ses concurrents directs, à savoir Seesmic dans un premier temps et Tweetdeck le mois prochain.

Seesmic (https://seesmic.com/) est une société américaine, créée par Loïc Le Meur en 2008. Initialement positionné comme un outil de partage de vidéos, le service a été supprimé un an plus tard et remplacé par l'outil actuel, tout en conservant son nom. Un tour de passe-passe courant dans les startups, qui leur permet de conserver la réputation attachée à leur marque.

Seesmic est disponible selon deux distributions : un service en ligne, ou une application client, Seesmic Desktop 2, qui nécessite l'installation de Silverlight. Nous avons testé plus spécifiquement cette dernière, plus complète comme nous le verrons, et nous indiquerons ses différences marquantes d'avec la version en ligne.

Quelle que soit la version utilisée, notons d'abord que la configuration des comptes à surveiller ne peut se faire qu'à partir du navigateur. Une fois cette opération effectuée, on peut cependant choisir de ne pas intégrer l'ensemble des comptes ajoutés à la version desktop.
Seesmic propose d'intégrer les services suivants : Twitter, Facebook, LinkedIn, Foursquare, Chatter, Ping.fm et Google Buzz. A l'instar d'Hootsuite, Seesmic va vous permettre à la fois de recevoir les messages transitant sur vos différents comptes et de diffuser les vôtres vers ces services simultanément. La fenêtre permettant de taper vos messages permet d'y ajouter :
- Des liens, via un raccourcisseur d'urls (d'autres peuvent être ajoutés à ceux par défaut).
- Des images (via Plixi, Yfrog ou TwitPic).

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Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).