Dans la foulée de Hootsuite, Tweetdeck et Seesmic, déjà évoqués dans ces colonnes par le passé, de nouveaux outils de gestion de médias sociaux ont vu le jour ces derniers mois. Parmi eux, Alternion est l'un des plus prometteurs puisqu'il regroupe pas moins de 220 outils sociaux. Et se veut également devenir l'un d'entre eux. Mais justement, malgré toutes ses fonctionnalités intéressantes, ne veut-il pas aller trop loin ?...

Cet article fait partie de la Lettre Réacteur #143 du mois de décembre 2012

Début de l'article :

Nous avons évoqué l'an dernier (numéros de septembre, octobre et novembre 2011 de la lettre "Reherche et Référencement") les clients de médias sociaux (social media monitoring) Hootsuite, Tweetdeck et Seesmic, qui permettent à la fois de surveiller ce qui se passe sur ses réseaux et de diffuser des messages vers ses contacts. Si les deux premiers services restent en concurrence directe, le troisième a été racheté en septembre dernier par Hootsuite, qui continue pour l'instant à le laisser actif (mais jusqu'à quand ?).

Le marché a cependant vu arriver de nouveaux entrants en un an et Alternion (http://www.alternion.com/), une société créée par Timothy Pastushkin, un entrepreneur russe installé en Californie, nous semble sortir du lot en raison du nombre de réseaux sociaux avec lesquels il promet l'interaction, à savoir un peu plus de 220...

La page d'accueil d'Alternion permet de se créer un compte from scratch ou en utilisant ses identifiants Facebook ou Twitter. Une fois le compte créé, on arrive sur une page qui invite à connecter ses différents réseaux sociaux. La page en question est assez impressionnante puisque l'on va y retrouver les fameux 220 médias sociaux évoqués ci-dessus, classés par catégories. Ceci permet au passage de se rendre compte que le processus de « socialisation » touche dorénavant des services aussi divers que l'actualité (Newsvine, Nowpublic), la littérature (Goodreads, LibraryThing), les commentaires de pages web (Disqus, coComment), les documents (Docstoc, Issuu), le cinéma et la TV (Criticker, Flixster, Hulu), la musique et l'audio (Blip.fm, Last.fm) et pas mal d'autres encore...


Fichier PDF téléchargeable ici (la lettre Réacteur n'était à cette époque-là disponible que sous cette forme).